Le banc,
Te souviens-tu du banc que j’aimais contourner ?
Ce fauteuil élégant qui souvent me toisait ?
Je me postais devant presque agenouillée,
Réclamant son gant blanc : caresses du dossier.
Ses lattes laquées frôlaient mes secrets et
je m’y accrochais pour pouvoir l’embrasser.
L’embrasser de mes heurts, de mes taquets,
Tandis qu’il fleuretait du bout de son pied.
Effleurement de mon creux au bord de l’assise
Comme une honte rougie que je m’étais permise.
Il léchait une absence, celle d’un panty et
Lui laissais l’essence du fond de mon hardi.
Toi en face bouche bée à me voir trembler
Et moi follement soumise à son froid figé.
Vous me rendiez gémissante, haletante puis comblée.
Te souviens-tu de ce banc ? lui qui manque au grivois.
Son souvenir me brûle d’un feu toujours en moi !
Madame Maud
Te souviens-tu du banc que j’aimais contourner ?
Ce fauteuil élégant qui souvent me toisait ?
Je me postais devant presque agenouillée,
Réclamant son gant blanc : caresses du dossier.
Ses lattes laquées frôlaient mes secrets et
je m’y accrochais pour pouvoir l’embrasser.
L’embrasser de mes heurts, de mes taquets,
Tandis qu’il fleuretait du bout de son pied.
Effleurement de mon creux au bord de l’assise
Comme une honte rougie que je m’étais permise.
Il léchait une absence, celle d’un panty et
Lui laissais l’essence du fond de mon hardi.
Toi en face bouche bée à me voir trembler
Et moi follement soumise à son froid figé.
Vous me rendiez gémissante, haletante puis comblée.
Te souviens-tu de ce banc ? lui qui manque au grivois.
Son souvenir me brûle d’un feu toujours en moi !
Madame Maud